Ce week-end, certains de nos athlètes ont enchaîné puisque certains étaient présents au repas club du vendredi, à Conflans le samedi et à Hardricourt le dimanche. Joli programme !

Merci à nos organisateurs pour la soirée, Guillaume, Mika et Manu en particulier.

Le lendemain à Conflans, il y avait beaucoup de vent mais de très belles performances ont été réalisées sur les deux courses.

Et le chocotrail du dimanche a été, comme le veut la tradition très BOUEUX. Mais on prêt à tout pour obtenir la fameuse médaille en chocolat !

À noter que le coach est présent sur le podium le samedi et le dimanche. Quel talent !

Podiums également dans leurs catégories pour Serge et Brigitte à Conflans ainsi que pour Maxence Éric C., Noé et Sonia au chocotrail. J'espère n'avoir oublié personne.

Bonne Recup à tous. Les résultats

Marc

On l'avait laissée au bout de sa vie après le semi d'Andresy mais les grandes championnes se relèvent toujours: la preuve !

(mais pour la question finale, non merci pour moi).

"Un retour sur ma LyonSaintéLyon :

(LSTL)2024, course faisant partie du week-end de la Saintélyon, doyenne des courses trail dont c’est la 70ème édition.

Elle s’annonce historique avec tee-shirt collector et parcours le plus long jamais annoncé (82km pour cette année). JE DOIS EN ETRE !!! Dossard pris le 31 juillet ! Petit intermède publicitaire, ça ferait une bonne sortie club ! Accessible en train (je suis devenue une afficionado des courses accessibles en transports, c’est trop bien !), toutes distances du 13km au 164km en passant par la classique qui fait en général 78km, un semi ou un marathon et même des marches et des courses enfants, pas de D+ de dingue, une ambiance de folie, une course de nuit (il faut le voir le serpent lumineux des frontales, c’est magique) …. Et elle est mythique, voilà, petit message passé #clin d’œil !!! Et le pire…je vous ai donné envie, hein !!.

Bon, ça sera à nouveau l’aller/retour parce que moi et les navettes pour aller au départ, on n’est vraiment pas en phase depuis l’UT4M de cet été, je préfère me rendre à Saint Etienne à pied, ça sera moins galère (ou pas…).

Je gère l’hôtel, les billets de train en me basant sur mes temps de 2022, 11h30 à l’aller et 13h30 au retour. Hop, emballé c’est pesé, des Ouigo toute concurrence et un hôtel Ibis pas cher. Et là, la gourde que je suis : en 2022, il n’y avait « que » 156km…Mais là, c’est l’édition anniversaire la blonde, il y a 164km, tu mettras plus longtemps ! Bon, je viens de me rajouter une barrière horaire avec mon train de 15h38 (ça aussi, ça devient une habitude.).

Evidemment, à ce prix, rien n’est échangeable ni remboursable…

Finalement, prendre un dossard le 31 juillet ne signifie pas prendre le départ, loin de là. Je peine à m’entrainer correctement. Entre vie perso (le mini-moi qui a sport tous les soir et moi en maman-taxi) et vie pro (année très très très compliquée physiquement et mentalement…ils auront ma peau ces tous petits élèves…), je suis très fatiguée, je cours moins, moins longtemps. Et arrive la cata du semi des 20 bornes où, malade à crever et sous-entrainée, je mets 9min de plus que l’an dernier.

NULLE !!!!!

C’est avec un moral et une confiance très émoussée que j’arrive à Lyon au retrait des dossards, récupérer cette horrible chasuble qui finit toujours en bavoir. J’ai juste la petite fierté mal placée qu’elle soit jaune, pour ceux qui font l’A/R. La météo s’annonce clémente. Ça me rassure, enfin une Saintélyon au sec, improbable !

Cette année, édition anniversaire oblige, nous sommes 600 au départ (nous étions 400 en 2022) à vouloir rallier Saint Etienne. Petite originalité, le parcours « aller » n’est pas balisé, l’organisation nous a donné la trace GPX à charger sur la montre. Seule contrainte, il faut arriver à Sainté avant 22h30 et il y a très peu de ravitos (Soucieux à 20km, Sainte-Catherine 28km après et Saint Christo en Jarez après 13km puis encore 21km avant la pause).

Je pars tranquille. Je retrouve Fabrice avec qui j’avais partagé un bout de route en 2022. Il m’a reconnu parce que je portais la même tenue ! Le temps passe, j’alterne les moments seule et les échanges avec des coureurs. Il faut réussir à s’économiser tout en arrivant pas trop tard pour pouvoir se reposer.

Il y a un épais brouillard depuis Lyon. On croise un groupe de randonneurs qui nous annonce une vue incroyable au « Signal de Saint André », point culminant de la course. Effectivement, ça se lèvera là-haut et le Mont Blanc se dévoilera ainsi que toute la chaine des Alpes enneigée, c’est tellement beau ! La suite de la course se passera au-dessus d’une mer de nuages en plein soleil, c’est dingue pour une Saintélyon. J’ai presque trop chaud et je tomberai en panne d’eau 8km avant le ravito. Ça m’angoisse mais heureusement, sur les ultras, la plupart des gens sont accompagnés par leur famille et par 2 fois, je croiserai de gentilles personnes qui me dépanneront d’un verre d’eau.

Les chemins sont plutôt secs. Je descends quelques pentes très raides que j’appréhende de remonter demain…

Je sors ma frontale avant le dernier ravito. Le ciel est dingue, il me semble même avoir vu le truc louche plein de satellites d’Elon Musk dans le ciel.

A la nuit, je suis seule et je dois fais très attention à me diriger. Une fois seulement, je raterai un embranchement mais heureusement, ma montre me rappelle vite à l’ordre, j’ai dû faire à peine 200m en plus. Cette année, la fin est balisée et heureusement, car je suis seule et en ville, ce n’est pas facile juste à la montre avec tous les embranchements.

J’arrive à Saint Etienne en 11h55, à peine 20min de plus que l’an dernier (j’espère que je ne me suis pas cramée…). Quelle bonne surprise, mon ami Guillaume, rencontré également sur cette course en 2022 m’attend sur la ligne !!! Il ne fait que le retour mais quel plaisir de voir une tête connue dans ce parc des expositions grouillant de traileurs !

Il est donc 21h et le départ pour le retour est à 23h30. Je me rends dans notre zone à part dédiée aux coureurs de la LSTL où m’attend mon sac de délestage. Expérience oblige, il y a 2 ans, mal équipée, j’avais du dormi à même le sol, j’avais fini congelée et sans sommeil. Cette année, grand luxe, j’ai pris un tapis de sol et un plaid et même un masque pour les yeux ! Je branche frontale et montre sur les powerbanks et me jette sur un énorme bol de pâtes bien chaudes. Je me change en même temps. Il me reste ensuite1h20 pour dormir, trop bien ! Et cette fois, je dors !! (le speaker qui harangue la foule dans le hall est plus calme cette année)

22h45, je me rhabille afin de me rendre dans notre sas dédié, celui des perfs et des LSTL, le 1er juste derrière les élites (un de nos autres avantages, on part à l’avant, c’est non négligeable pour mon train). Je n’envie pas les coureurs « classiques » qui galèrent à rejoindre leurs sas, on se croirait au marathon de Paris…

23h30, le départ est lancé pour le retour. A gauche de la route, les avions de chasse en chasubles blanches, frais comme des gardons ; à droite, un gros groupe de chasubles jaunes qui trainent la patte ! Le temps a nettement fraichi, mon téléphone m’indiquera jusqu’à -6 sur les hauteurs des Monts du Lyonnais mais la météo est franchement chouette, une Sainté sans pluie, sans neige, sans boue, c’est cool aussi !

Super ambiance dans les villages traversés, les gens sont déguisés, ont fait des feux de joie, tirent même des feux d’artifice, quel engouement juste pour des fadas qui courent la nuit en décembre ! On nous propose des bières et du Ricard !

Arrive le ravito de Sainte Catherine au km 115. C’est LE point où ne pas craquer.

Normalement, si tu passes Sainte Catherine, tu finis…Bon, il reste tout de même 49km…Par contre, à Sainte Catherine, il y aussi l’enfilade de bus des abandons. Une dizaine de cars attendent, certains déjà bien remplis, où il y a un siège, du chauffage, un conducteur qui te ramène à Lyon…Je tourne la tête, NON, je ne regarde pas les bus !!!Sainte Catherine, c’est là où il y a le plus d’abandons…

Depuis le retour, j’ai du mal à atteindre les tables des ravitos, trop de monde, vraiment trop de monde…J’arrive à remplir l’eau un ravito sur 2 et je ne prends rien à manger. C’est le bémol de cette course trop remplie. Mais heureusement, j’ai mes mini saucissons, mes sticks d’emmental, mes crêpes WAHOU et mes Pom’pot’ mirabelle (ça devient n’importe quoi mon alimentation en ultra).

Passé ce ravito, je meure d’envie de dormir, tellement que je titube et je trébuche de nombreuses fois. Il faut que je m’arrête, ça devient urgent avant de me blesser. Pour ne pas me faire déranger, je m’assois sur le côté d’une maison et je m’endors 7min.

Je me réveille transie mais ça m’a fait un bien fou ! La course est relancée !

Et juste après, je retrouve mon ami Guillaume, partie en 5ème vague, qui me rattrape. Il me fait part de ses problèmes gastriques et de ses difficultés physiques, enfin bon, le gars est parti 1h après moi, il est déjà là !

Il me propose qu’on finisse ensemble et j’adore l’idée de ne plus être seule.

Arrive la fameuse et horrible montée du Rampeau, dernière très grosse difficulté mais non des moindres. Puis arrivée au Signal de Saint André au lever du jour, on a à nouveau la vue sur le Mont Blanc émergeant d’une mer de nuage. Quelle vue, je n’aimerais être nulle part ailleurs à ce moment ! (ou peut-être dans mon lit !)

La suite, accompagné de mon acolyte, sera bien plus agréable, on papote, mais bien longue quand même. Et la perspective de rater mon train est toujours bien présente. Je calcule que je dois être à Lyon à 14h30 maximum. Et un peu avant si je veux éventuellement me changer, mais ça, c’est optionnel !

Dernier ravito, Chaponost, le seul du retour où je m’autoriserai 3min, œil sur le chrono, à m’assoir sur un banc. Je consulte le Livetrail qui nous annonce une arrivée sur Lyon à 14h03, je suis à peine rassurée. Nous finissons sur un rythme de sénateur alternant marche et course, les jambes en feu. Nous passons l’arrivée euphoriques, sous des applaudissements nourris, on se sent un peu héroïques ! Pas le temps de débriefer, je récupère la médaille, mes 3 sacs de délestage, un change express. Je cache la misère sous des couches de vêtements sentant moins mauvais. Je galère pour sortir de la Halle Tony Garnier, rate le tramway évidemment. Ah NON, je n’ai pas tout donné pour rater mon train.

J’arrive finalement sur le quai de la Part Dieu 8 minutes avant ce fameux Ouigo qui a bien polluer mon esprit tout du long de la course ! Je m’écroule sur mon siège…

Au final : 164km, 5302 D+, temps aller : 11H55, temps retour : 14h33, temps total : 26h28.

Alors, on y retourne tous ensemble l’an prochain ???"

MC

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